Kayla Marchal I : L'exil de Estelle VAGNER

juillet 11, 2017 Ariann 0 Comments


Résumé :

Ironique destin que d'être née morphe... sans forme animale. Source de honte pour sa famille, Kayla Marchal, petite fille de l'alpha, est également considérée comme le maillon faible de la meute de la Vallée Noire. Aussi en est-elle chassée, elle qui n'a jamais mis un pied hors du territoire. Alors qu'elle commence à goûter à la liberté et à s'intégrer au sein d'un autre clan, les vrais problèmes commencent. Mais déjà trahie une fois par sa meute d'origine, à qui pourrait-elle se fier ? À Ian, le loup aussi beau qu'insupportable ? À Max, le renard au passé mystérieux ? Ou à Jeremiah, l'irrésistible humain ? Et ce fichu karma qui la prive de forme animale continue à se moquer d'elle, car tout le monde autour d'elle semble porter un masque... Inaptitude du passé et problèmes du présent vont venir, main dans la main, perturber la jeune morphe, avec des liens qu'elle était loin de pouvoir soupçonner.

Avis :

Tout d'abord, je salue le travail sur la couverture que je trouve superbe. Mais le contenu est-il à la hauteur ? Eh bien, tout dépend ce qu'on en attend.
L'idée de la morphe qui n'a pas de forme animale et qui est chassée de son clan, je trouvais ça intéressant. Mais malheureusement, je pense que je ne correspond pas au public visé. Ce livre est clairement destiné à un public adolescent. Le style et la mentalité de l'héroïne se dessinent sur un ton très léger, trop pour le thème. Déjà, j'ai été agacée par le schéma de la fille rejetée par tous qui, dès qu'elle change d'univers, se fait draguer par tous les hommes (au physique à tomber, ça va sans dire) qu'elle croise. Un peu de réalisme, par pitié... J'aurais aimé que ça soit abordé de manière plus adulte. Pourtant, j'admets avoir été happée par l'histoire malgré une intrigue dont le suspense est très vite retombé pour moi (la nature de Max et de Kayla, le mystère du chat, l'identité des méchants, tout ça, je l'ai deviné très vite). Tous les personnages ont des caractères bien définis, et chacun y trouvera son bonheur. L'humour mis en avant par la maladresse ou la pudeur de Kayla est rafraichissant. Dommage qu'il ne soit pas contrebalancé par un peu plus de maturité.
À conseiller pour des adolescentes fan d'histoires de loups-garous avec un fond de mythe et de pouvoirs surnaturels.
Ma note :

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Léa Bacal I : La marque de Anne BARDELLI

juillet 03, 2017 Ariann 0 Comments

Résumé :

L'agent Léa Bacal n'est plus la même depuis sa confrontation avec Skull, l'originel. Elle apprend tant bien que mal à vivre sa nouvelle condition auprès de Hunter, son compagnon hybride. Mais la tranquillité ne dure pas : un lycanthrope sème la terreur dans la région. Il tue des jeunes femmes dont le seul point commun – et malchance – est leur ressemblance physique. Non content de les massacrer, le monstre marque leur front de lettres ou de chiffres. Quel message morbide veut-il laisser derrière ces signes sanglants ?

Avis :

À la recherche d'un petit livre pour me détendre, j'ai opté pour celui-ci. Léa, jeune étudiante, trouve sa famille assassinée par un vampire en rentrant chez elle. Cet évènement va changer tous ses objectifs de vie et elle entreprend de devenir agent du GIAR, c'est-à-dire le Groupe d'Intervention Anti-Renégat. En effet, les vampires et autres loups-garous ont fait leur coming-out, mais l'intégration n'est pas une évidence pour tous les êtres surnaturels. Ceux qui ne rentrent pas dans le rang et s'attaquent aux humains sont donc mis à mort. Nous suivons donc Léa, lors d'une de ses enquêtes au sein de son organisation, qui va la confronter au meurtrier de ses parents et de son frère.
De prime abord, tout ça, bien que classique, semble plutôt engageant. Pourtant, plein de petits détails m'ont laissée dubitative.
Le point le plus ennuyeux, c'est que je n'aime pas l'héroïne. Si dans l'introduction, elle avait acquis ma sympathie avec la mort de ses proches et son côté adolescente très réaliste, la suite m'a fait totalement déchanter. Léa s'avère dure, sans pitié, égocentrée et rebelle. Trop. Elle ne veut pas de coéquipier, n'écoute pas les ordres de son chef, et semble dédaigner la plupart des gens qui l'entourent. Si l'archétype de l'héroïne combattive et indépendante est de mise pour ce genre de roman, j'ai trouvé qu'ici, elle manquait parfois profondément d'humanité. Jamais elle ne remet ses actes en question et l'idée de tuer ne lui pose aucun problème de conscience.
D'un autre côté, alors qu'elle abhorre les vampires depuis que l'un d'eux a tué sa famille, son idylle avec un hybride ne semble lui poser aucun problème, ni le changement qu'elle subira suite à une confrontation avec le meurtrier qu'elle poursuit.
En fait, elle ressemble un peu à Anita Blake dans son attitude froide et déterminée, mais il manque quelque chose dans sa psychologie qui viendrait adoucir toute cette distance qu'elle met entre elle et le reste du monde.
Malgré tout, la lecture est agréable. Le style est simple et direct, et l'enquête se déroule sans soucis notoire. Je poursuivrai sans doute pour laisser une chance à Léa, mais je reste sceptique...
Ma note :

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